Collège Notre Dame

Collège – St Pierre La Cour

MayenneUradel
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« Dès que Monsieur Houdou m’a demandé si je voulais bien assumer le rôle de porte-drapeau au nom du collège, j’ai hésité un instant car je ne connaissais pas trop les missions et ce que cela représentait exactement » explique Hugo Helbert, l’élève de troisième du collège Notre-Dame « mais lorsque Monsieur Jamelin, mon professeur d’histoire, m’a expliqué plus précisément la symbolique de l’événement, j’ai accepté car je suis fier de porter en quelque sorte le flambeau de mes aînés, 100 ans après ».
En effet, dans le cadre de la recherche d’anciens drapeaux, mis au rebut soit suite à la dissolution des Amicales qu’ils représentaient, soit jugés en trop mauvais état pour être sortis. La section UNC de Saint Pierre la Cour a pu récupérer un drapeau encore en état, ayant rassemblé autour de lui, les combattants des guerres de 1914-1918 et de 1939-1945.

Drapeau comme passeur de mémoire

La passation du drapeau s’est faite lundi après-midi, à 16 h, en présence de nombreux élus, des représentants des corps en tenue, des nombreuses associations patriotes et anciens combattants, des portes drapeaux du souvenir Français mais aussi des élèves et des enseignants du collège. Un moment fort en émotions, partagé par les nombreux discours, poignants… Avant l’explication de la symbolique du drapeau expliqué aux élèves « Tout drapeau reste non seulement un porteur mais aussi un passeur de Mémoire. Il reste un symbole d’union, car on se rassemble autour du drapeau. C’est donc dans cette optique que le Souvenir Français souhaite que le rôle de ce symbole perdure par-delà les années » a tenu à préciser René Sauvage, le délégué général du souvenir Français.

11 novembre et 8 mai.

En fin de cérémonie, toute l’assemblée reprenait l’hymne de La Marseillaise, interprété avec ferveur, pour les autres couplets, par des élèves de la chorale du collège. La vie du drapeau au collège n’est pas prête de s’éteindre « car je me suis également engagé à porter les honneurs de la France le 11 novembre ainsi que le 8 mai » conclut Hugo, soulagé que ce moment précieux pour lui, soit enfin terminé « quel stress ».‌